Histoire d’un syndicat de jeunes médecins généralistes
2005
Création de l’Union des Remplaçants de Basse-Normandie (URBAN)
Une jeune remplaçante est contrainte d’arrêter de travailler pour raisons de santé. Révoltée par la précarité de son statut, elle crée l’Union des Remplaçants de Basse Normandie (URBAN).
Comblant un vide patent entre les syndicalisme étudiant et senior, URBAN devient rapidement incontournable. Des structures similaires apparaissent progressivement.
2008
Création du Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés ou Remplaçants (ReAGJIR)
Pour faire face à une remise en question de la liberté d’installation, les syndicats de médecins remplaçants des régions Normandie, Bretagne, Centre, Languedoc et Lorraine décident de formaliser leur collaboration et créent un syndicat national.
Les statuts de ReAGJIR sont déposés en janvier 2008. Peu après, le syndicat est auditionné dans le cadre des États Généraux de l’Organisation de la Santé.
2010
ReAGJIR réalise la première étude REMPLACT
L’étude REMPLACT (pour Remplaçants en France, quelle activité ?) permet d’obtenir les premières données chiffrées sur l’activité des médecins généralistes remplaçants.
Le syndicat se développe
- Création de nouvelles structures régionales qui adhérent au syndicat national ;
- Création du P’tit Renar, première lettre d’information sur les activités de ReAGJIR ;
- Recrutement d’une salariée à temps partiel au poste d’assistante de direction ;
- Organisation des 1ères Rencontres Nationales de ReAGJIR (surnommées les ReNaR) à Besançon.
2011
ReAGJIR réalise l’enquête Remplimage
739 médecins généralistes remplaçants et installés répondent à l’appel et donnent leur avis sur les rôles, avantages et inconvénients de l’exercice de médecin remplaçant.
ReAGJIR participe pour la première fois aux négociations conventionnelles en tant que syndicat observateur
ReAGJIR confirme son encrage dans le paysage syndical et organise cette même année ses 2èmes Rencontres nationales au Mans.
ReAGJIR co-organise les Rencontres nationales des étudiants et jeunes médecins (ReNeJeM)
Ces rencontres inédites sont l’occasion de resserer les liens avec l’Association nationale des étudiants en médecine (ANEMF) et l’Intersyndicale nationale représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG).
2012
ReAGJIR propose la création du contrat de Praticien Territorial de Médecine Générale (PTMG)
Le syndicat développe son expertise et s’impose comme force de proposition concernant l’organisation des soins sur le territoire, l’exercice professionnel et la formation continue (DPC).
Création de l’Association de Moyens de ReAGJIR (AMReA)
Cette seconde structure porte désormais la charge d’organiser les Rencontres nationales. Elle est intégrée à ReAGJIR dont elle partage le même conseil d’administration.
Le statut juridique de l’AMReA, une association loi 1901, diffère du statut de syndicat professionel de ReAGJIR, régi par la loi dite Waldeck-Rousseau de 1884.
2013
ReAGJIR réalise une enquête nationale sur la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP)
La Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP) introduite en 2012 a été conçue pour “favoriser l’amélioration de la qualité de la pratique en l’appréciant au travers d’indicateurs calculés sur l’ensemble de la patientèle, et non par individu”.
Cette enquête, réalisée auprès de 106 médecins généralistes récemment installés a mis en évidence une importante hétérogénéité de l’attribution des points et donc de la rémunération des jeunes installés.
ReAGJIR adhère au Collège de la médecine générale (CMG)
Le Collège de la Médecine Générale (CMG), association fondée en 2010, fédère l’ensemble des organisations qui œuvrent pour la discipline médecine générale : syndicats représentatifs, structures scientifiques, structures académiques, structures de formation et associations en lien avec la spécialité.
ReAGJIR est membre de la composante dite « associative » du conseil d’administration du CMG depuis son adhésion en 2013.
2014
ReAGJIR mène une étude d’impact des contrats de Praticien Territorial de Médecine Générale (PTMG)
Ce travail confirme l’intérêt d’une meilleure protection sociale en début d’exercice. Il a permis de proposer des pistes d’amélioration du dispositif que ReAGJIR a porté auprès des pouvoirs publics.
En parallèle, le syndicat mène l’étude REMPLACT 2 qui permet de mieux caractériser l’activité des médecins généralistes remplaçants en région Ile-de-France.
Le syndicat est de nouveau membre observateur des négociations conventionnelles
2015
ReAGJIR appelle au boycott des élections des représentants des Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS)
ReAGJIR revendique le conventionnement des médecins remplaçants
2016
ReAGJIR mène l’étude REMPLACT 3
ReAGJIR publie le premier P’tit Guide du Jeune Généraliste
2017
Titre H3
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2018
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2019
Titre H3
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2020
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2021
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2022
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2023
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